Les universités de Liège et de Gand, en collaboration avec la police fédérale, ont déjà formé six chiens pour détecter le virus dans les lieux publics et les événements de masse, comme les festivals par exemple. Premiers résultats : les chiens atteignent une précision de 95%. Même pour les nouveaux variants du coronavirus. Rappelons que les chiens ont un pouvoir olfactif 30 à 50 fois supérieur au nôtre. Songeons aux recherches des personnes disparues, la détection de drogues, d’explosifs, voire aussi d'autres maladies. Ces chiens viennent de l'armée, des pompiers, de la protection civile et de la police fédérale et sont donc déjà formés à la détection. La technique? On leur fixe d’abord l'odeur spécifique du covid-19 dans la sueur humaine avec des échantillons positifs uniquement. Puis on rajoute des prélèvements négatifs et des compresses sans sueur, donc sans odeur. Progressivement, le chien pourra reconnaître les différentes odeurs. L'objectif est que, dès cet été, une centaine de chiens soient formés. Le but est qu'ils deviennent un complément précieux des désormais traditionnels tests PCR.